La vie et les circonstances autour de nous sont remplies de pressions en tout genre. Ces pressions s’abattent parfois sur nous, au point de nous faire agir, devenir, être, penser différemment. Il est facile de se laisser emporter par les tendances et les avis de tout le monde. Il n’y a rien de vraiment gênant à cela. Sauf si, en bout de course, cela nous remplit de tristesse et de frustration. Ne pas se connaître, ne pas connaître ses limites fait aussi partie de nos défis quotidiens. Voici 5 choses simples à faire pour vous rapprocher de vous-même.
Le vouloir

Il n’est pas surprenant de voire que dans notre société, plusieurs vivent juste leur vie. Sans but particulier, sans objectif clair à atteindre, sans envie, presque sans vie. Ce choix leur appartient. Mais si vous souhaitez devenir une meilleure version de vous même, cela commence d’abord par le souhait, par la volonté. Il faut le vouloir. Pas seulement comme un vœu pieu et distant, mais sincèrement, au point d’être prêt à prendre les étapes nécessaires.
Être ou Vouloir Être, là est la question
Avant d’aspirer à devenir, il faudrait parfois prendre un temps d’arrêt et réaliser qui on a été, et qui on est, à un moment donné. Cette étape est délicate, car si elle est mal effectuée, elle pourrait se transformer en auto-censure. Mais le but n’est pas de limiter ses aspirations, bien au contraire. L’objectif est plutôt d’ouvrir les yeux sur la réalité qu’on vit ou qu’on exprime, dans le but d’identifier avec le plus d’objectivité possible nos forces et faiblesses, pour prendre les bonnes actions.
Sans cette séparation, certains vont juste essayer de devenir la version supérieure de leur personnalité, sans peut-être, au préalable, avoir réussi à asseoir leurs acquis actuels. Certaines étapes supérieures, pour se manifester, s’appuient sur des pré-requis. S’ils manquent, c’est l’échec et la frustration assurée pour la suite.
Être franc envers soi-même. Identifier le bon et le moins bon

Loin des photos, des publications sur les réseau sociaux, établissez une liste aussi précise que possible de vos bons points et vos moins bons points.
- Quelles sont ces choses que vous faites, que vous comprenez ou ressentez naturellement, presque sans effort?
- Quelles sont les activités qui vous procurent paix et joie, même si vous les exercer lorsque vous êtes fatigués?
- Quelles sont ces choses auxquelles vous pensez à temps et à contre-temps, auxquelles vous rêvez, auxquelles vous ramenez tout ou presque?
À l’opposé,
- Y-a-t-il des choses que vous avez faites souvent ou toujours, mais sans jamais les comprendre, ou qui exigent bien trop d’efforts de votre part?
- Certaines activités, même banales vous rendent-elles mal à l’aise, voire malades, même si vous les faites en étant en pleine forme?
- Quelles sont ces activités qui, lorsque vous y pensez vous remplissent de stress?
Revoir son environnement

Si vous souhaitez sincèrement être une meilleure version de vous-même, cela passer aussi probablement par votre environnement. Car les environnements dans lesquels vous travaillez, dormez, mangez vous influencent directement ou indirectement, et peuvent renforcer vos bonnes ou mauvaises habitudes. Par environnement, nous voulons dire l’atmosphère, le mobilier, l’immobilier, les personnes, etc.
Ainsi, si vous souhaitez devenir une personne mieux organisée, il faudra probablement revoir l’organisation de votre table de travail. Dans certains cas, il faudra aller jusqu’à changer la table elle-même. Il est vrai que le cœur du changement c’est nous. Mais tous ces éléments ou personnes externes pourront consolider notre démarche, ou la défaire.
Être ouvert aux critiques (constructives)

S’entourer des personnes appropriées n’est pas toujours une tâche aisée. Mais lorsque c’est réalisé, il ne faut pas hésiter à recueillir les remarques de son entourage. Pour que ça marche, il est impératif que cet entourage soit constructif par nature.
Nos esprits ne sont pas toujours prêts à recevoir des critiques. Cela vient souvent nous chercher au fond de nos cœurs, corps, de nos émotions. Mais il est important de prendre de la distance, de les prendre comme des médicaments désagréables au goût, mais dont les actions feront du bien à notre corps à court, moyen ou long terme.
Être ouvert aux critiques dans un environnement sain est la première phase. Ne pas se braquer lorsque celles-ci arrivent et prendre du recul pour les analyser est la deuxième étape. Mais le travail, jusque là est incomplet. En effet, il est important, en bout de ligne, de prendre les actions et mesures qui nous permettront de devenir de meilleures versions de nous-même.